Les surprises d’une croisière en rade de Brest

Habitant Brest, j’ai souvent profité de la rade côté terre.
Aujourd’hui, j’ai choisi une balade en bateau pour expérimenter autrement cet espace unique, à la fois gigantesque et intimiste.
En famille, direction le port de commerce où nous embarquons à bord du Brestoâ : 1h30 de balade, commentée par le capitaine Laurent Férec qui connaît la rade comme sa poche.

Brest, une Métropole maritime par excellence

la rade de Brest avec vue sur le port ©ronan gladu

Le port de commerce s’éloigne tranquillement. Coloré et animé, il fait partie de l’identité de Brest avec ses pubs irlandais et ses restaurants dont le célèbre « Crabe Marteau ».

A tribord (côté droit du navire, par opposition à bâbord), j’aperçois les balises tout aussi colorées du site de la Subdivision des Phares et Balises participant à la sécurité de la navigation maritime.
Le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage  « Abeille Bourbon » est là aussi, prêt à intervenir à tout moment.

la rade de Brest avec vue sur le port ©CLB
la rade de Brest avec vue sur le port ©ronan gladu

Vue imprenable sur le port du Château, une marina qui accueille visiteurs et grandes compétitions sportives de voile.
Avant de longer le port militaire, petit coup d’œil sur le château puis sur le quartier de Recouvrance au loin.
Je distingue le jardin des explorateurs qui rend hommage aux navigateurs et botanistes tels Bougainville et Lapérouse ; de là-bas, vue inhabituelle sur le site du château !
Notre guide précise que Brest est la première base navale de défense en France sans oublier les nombreuses missions scientifiques régulièrement initiées depuis Brest.

Toujours à tribord se dresse fièrement, face au goulet, le Centre d’Instruction Naval.

A deux pas de là, nous distinguons le petit port de la Maison Blanche et son arc-en-ciel de cabanes faites de bric et de broc. Un lieu authentique et pittoresque !

Avant de virer à bâbord, coup d’œil sur le phare du Portzic indiquant aux bateaux  la route à suivre pour pénétrer dans la rade. A côté, le sémaphore contrôle lui le trafic dans le goulet de Brest 24h/24.

Une multitude d’îles et de presqu’îles

Déjà nous atteignons la pointe des Espagnols, en presqu’île de Crozon !
Du haut de ses soixante mètres, elle surplombe l’ensemble du goulet long de 3 000 m et large de seulement 1 500 m !

Direction  l’île des Morts et  l’île de Trébéron dont le capitaine nous raconte la captivante histoire…

L’île longue, arsenal militaire et nucléaire,  reste plus discrète… secret défense oblige !

Direction la presqu’île de Plougastel que j’aperçois déjà au loin.

D’ici, je distingue le Menez Hom, sommet le plus occidental des montagnes Noires.

Si j’osais le parapente, quelle vue sur la rade !

Passage à proximité de l’île ronde avant de longer la presqu’île de Plougastel et ses criques abritées.

Au loin, le pont de l’Iroise et Océanopolis, une invitation à un voyage unique au cœur des océans.

Face à d’énormes bateaux de commerce, le capitaine évoque enfin la réparation navale et l’importance des installations portuaires. 

Après cette parenthèse récréative, retour au port où nous accostons non loin de la Recouvrance, goélette symbole de la ville de Brest

Avis général : la rade est incontestablement un espace unique !

Stéphane

47 ans

Mai 2018