Ouessant, l’île aux phares au bout du monde
On débarque sur l’île, un peu ennivrés par le roulis du bateau et les embruns de la traversée. Fanch, le loueur de vélos électriques nous attend. Nous lui confions nos bagages et entamons la rude côte. Tout en haut, nous prenons sur notre droite pour aller voir le phare du Stiff, fermé en cette saison. Il s’agit d’un des plus vieux phares de France encore en activité. C’est Vauban qui a imaginé sa construction.
Nous pédalons tout droit jusqu’au bourg de Lampaul où nous attend la spécialité de l’île, un ragout de mouton sous les mottes. Rien de tel pour nous revigorer.
L’après-midi et les jours suivants, nous pédalons sur les routes à travers la lande pour de belles découvertes insulaires. Avec les enfants, nous nous amusons à chercher les caches du géocaching des phares d’Ouessant et nous passionnons pour le musée des phares et balises. L’histoire de la construction des phares, les récits de gardiens et les lanternes exposées nous fascinent.
Le dernier soir, à la nuit tombée, nous reprenons la direction du phare du Créac’h pour assister à son allumage. Serrés les uns contre les autres pour nous tenir chaud, nous assistons à un fabuleux spectacle nocturne.