L’histoire du phare de l’île Vierge
Située au nord-est de l’Aber Wrac’h, et plus exactement à Lilia, sur la commune de Plouguerneau, l’île Vierge s’étend sur près de six hectares et marque la limite orientale entre la Manche et la Mer Celtique. Réputée pour avoir sans doute été un sanctuaire druidique, puis occupée par des moines cordeliers, elle est surtout connue pour son phare, qui est à ce jour le plus haut du monde réalisé en pierre de taille : Il s’élève en effet à 82,50 mètres pour une portée de 27 milles (soit 52 km)… et compte pas moins de 397 marches à gravir pour atteindre son sommet, qui offre une vue sans pareil sur une mer cristalline aux mille couleurs et aux innombrables îlots et rochers battus par les courants.
Construit entre 1897 et 1902, il fut électrifié en 1956. A ses côtés, on peut constater un second phare de 33 mètres, qui fut en réalité le premier construit, en 1845, mais dont la portée de 18 milles était nettement insuffisante pour guider les marins à travers la zone bardée de rochers et d’îlots.
On compte deux principaux points de vue, toujours à Plouguerneau, pour admirer le phare de l’île-Vierge de la terre ferme : la pointe du Castel Ac’h, qui permet également de faire une escale par l’hôtel-restaurant du même nom, ou encore depuis les hauteurs de Beg Monom.